Illustration : Asahisuperdry
La plus haute montagne de l’Abram perce le champ de normalisation à 8 843 mètres d’altitude. Elle offre des pans verticaux sur l’une de ses faces et un dénivelé relativement faible sur l’autre, créant ainsi une très longue pente qui occupe une bonne partie de la surface du secteur Golbohien.
Les Golbos a qui nous devons la présence de ce monstre minéral sont originaires d’Obgoïan, un monde à l’image du Matüberg, hérissé de montagnes, de pics acérés, de crêtes fines et tranchantes, de sommet aux neiges éternelles. Les innombrables plaines ne sont que de petits espaces à l’ombre de sommets bien plus grands encore que celui importé sur notre Traceur.
L’ascension du Matüberg est un sport prisé des attachés. Elle se pratique de moult façons, la plus populaire étant le simple alpinisme. Vous pouvez selon votre niveau emprunter une face ou l’autre ou encore alterner entre les deux.
Il existe également des pistes d’altivols réputées. Le principe de base est simple, plus votre véhicule (un planeur aux longues ailes à géométrie variable) est proche du sol, plus il va vite. Si la montée en altivol nécessite de la maîtrise, la descente requiert quant à elle une dextérité à toute épreuve. La vitesse est aussi dépendante de la force des courants ascendants. Lorsque les conditions optimales sont réunies, les altivols sont nombreux à virevolter sur les pentes du Matüberg, offrant aux spectateurs un magnifique spectacle aérien.