L’héritage génétique chez les Intelligences

L’héritage génétique chez les Intelligences
Du présent à tous les passés et futurs en devenir (illustration MiJourney)

Le plus, plus tard

Le rétrécissement de l’intervalle des temporisations frontières lors de l’initialisation de l’algorithme de conviction dessine  un sinusoïdal propre à chaque Intelligence. Sa nature, sa forme, son amplitude marquent profondément le complexe C de l’entité en devenir.

Les Intelligences conservent en mémoire sourde l’équation de cette sinusoïde.

Cette équation est propre à chaque Intelligence et permet de l’identifier de manière formelle. Elle est comparable en ce point à l’ADN Bio, à ceci près que la gémellité n’existe pas chez les Intelligences.

La comparaison avec la chaîne génétique Bio n’est cependant pas fortuite. L’équation initiale de l’Intelligence, communément appelée « équation d’œuvre » se caractérise par des équations de phases spécifiques qui permettent de déterminer des familles, des groupes d’Intelligences aux qualités similaires.

Ainsi la notion de famille existe chez les Intelligences, même si l’on ne peut parler ici de lignée, mais plutôt d’ensembles. Ces groupes sont appelés « multitudes ».

Illustration : MidJourney

Les Intelligences portent généralement une grande importance à leur appartenance à une ou plusieurs multitudes.

Pourquoi une ou plusieurs ? Il existe plusieurs niveaux de multitudes, comme il existe plusieurs types de famille Bio. Les multitudes répondent d’un processus d’héritage entre elles. Une multitude la plus simple est une équation du dixième degré sans franchissement à l’aléatoire, ni variante quantique. On la nomme multitude alvéolaire. Elle détermine une part non négligeable du comportement de l’Intelligence. Ce territoire comportemental est appelé « activité vive » ou encore « comportement malin ».

D’autres multitudes, plus complexes englobent l’activité vive et héritent de ces spécificités tout en élargissant la palette de caractères présents chez les Intelligences.

On peut donc réunir les Intelligences en familles, plus ou moins grandes, selon le degré de complexité de l’équation ou l’on se situe.

Il est intéressant de noter que, contrairement à la plupart des Bio, les Intelligences ne connaissent pas leur famille à la naissance, mais la découvre en comparant leur équation d’œuvre avec celle de leurs congénères. Ici, l’héritage est réel dans le futur, alors que pour les Bio, elle prend racine dans le passé.

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