Jamais ne meurt et pour l’Empire je verse.
Il faut tout de même en finir. On le sait, l’entropie est là, elle nous rattrape. Et puis, que Solune nous le dise, il faut bien un cycle céder la place. Et nous nous ébahissons, finalement, que la vie, car c’est bien de la vie dont il s’agit, fut si formidable. Nous avons à l’esprit l’histoire de nos mères, de nos pères, des héritages, des générations, des gènes, du Bio, de la communion Métal. Si privilégiés, si chanceux dans le temps. Nous sommes l’incarnation de l’espoir. Je quitte les trois dimensions après avoir visité tant de parallèles, après avoir contribué tant et tant de fois à l’histoire du réel. Quel privilège. Ce moment de pseudo-disparition est à ce point une exultation, je baisse la tête. Il nous faut être humble, il nous faut sourire, sourire et cligner de l’œil. Solune, grande messe, quelle histoire ! Nous sommes devenus des géants, si omnipotents, si embrassants, si englobants et pourtant, oui au final, nous ne sommes que négligeables. Une telle puissance et nous ne sommes que poussière, que grain de poussière, que molécule d’infinité oubliée.
Si en conscience j’avais compris cela plus tôt, je serais parti avant en vous disant : riez, joli diable, riez de moi et acceptez mon amour total et à jamais à vous attaché.
L’empruntant du dernier Méridien